Assainissement des eaux : Impasse morale et intellectuelle par M. Jean Marius D’ALEXANDRIS
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OMEI
novembre 24, 2020
La problématique de l’eau potable dans le monde est intimement liée à la problématique de l’assainissement de l’eaux usée, sa principale source de pollution.
La terre, le sol et les sous sols, l’environnement, les milieux hydraulique naturels, les nappes phréatiques ne doivent plus servir de poubelle de l’assainissement.
L’humanité, la faune et la flore… toutes s’empoisonnent lentement.
C’est aussi incroyable que cela puisse l’être mais la totalité de la gouvernance mondiale a fait une impasse morale et intellectuelle sur une problématique journalière qui à ce jour est la plus importante catastrophe écologique, économique et biologique de notre temps.
L’augmentation importante de la population mondiale obligea la population a géré cette problématique en créant l’assainissement, assisté par l’approvisionnement en eau courante.
Système de gestion des excréments qui fut avalisé par l’administration.
L’assainissement. Au tout début, ce fut juste un transfert des excréments du lieu de leur production jusqu’au terrain de regroupement. S’en est suivi la collecte des diverses pollutions générées par l’activité domestique, économique, industrielle et chimique.
L’avènement du chimique industriel dans l’habitat modifia les caractéristiques biologiques des excréments qui finirent par ne plus disparaître naturellement, se transformant en boue putride.
Ni les services de l’assainissement ni aucune gouvernance ne prirent en compte cette nouvelle donnée. L’eau usée et sa pollution continuèrent à être dispersées dans les milieux hydrauliques naturels de surface sans traitement d’épuration.
L’assainissement a du faire face à une nouvelle problématique, lors du rejet du liquide en sortie de la station. Les matières fécales flottaient en surface des étendues d’eau servant d’exutoire. Un dispositif de planche de terre sablonneuse, filtra le liquide pour retenir en surface, la matière boueuse. Celle-ci fut stockée sur une aire de séchage, reconvertie en déchets ménagers, pour être ensuite acheminée vers la déchetterie.
Tout ce dispositif de gestion d’eau usée prit le nom « d’assainissement » avec son site de traitement définitif, la station d’épuration.
Le traitement
Un terme généraliste dont la définition n’a de sens que si elle est détaillée par ce qui suit.
Définition du mot ‘épuration’:
L‘épuration a pour mission d’éliminer, de détruire, un élément ou des éléments intrusifs d’un milieu. En l’occurence, pour l’eau usée, toute la pollution qui s’y trouve.
Définition du mot ‘purification’ :
Enlever, détruire une ou des pollutions diluées, dissoutes dans un liquide.
Les impossibilités d’épurer et ou de purifier :
– l’augmentation du volume d’eau usée à gérer, toujours de plus en plus important.
– la construction d’une station sur un projet déjà dépassé lors de son exécution.
– l’avènement du chimique dans l’habitat.
– l’industrie obligée de se raccorder au réseau pour évacuer sa forte consommation d’eau.
– la restauration collective.
– le désintérêt le plus total de l’homme sur cette problématique.
Le constat :
La gestion de l’eau usée n’a jamais été réglementée concernant un éventuel traitement d’épuration et de purification.
La gouvernance mondiale a quand même émit des Directives de bonnes conduites qui sont malheureusement inapplicables en l’espèce au vu de la démonstration d’inefficacité du système démontré ci avant.
La gouvernance mondiale doit se pencher sur cette problématique. La notion d’épuration et de purification doit être clairement exprimée dans le cas de la gestion de l’eau usée.
1- Une notion claire et précise du terme ÉPURER au sens le plus large possible
2- Une notion claire et précise du terme PURIFIER au sens le plus large possible
3- Ce qui « ne doit pas doit se faire »
La prescription de ce qui « doit se faire » doit être tenue par l’obligation de ce qui « ne doit pas se faire ».
Il y a encore plus grave !
Ci après, la seule preuve non pas – de bonne conduite – mais – d’une bonne gestion – de traitement d’eau usée en application
– l’Agence de l’Eau demande aux gestionnaires des stations d’épuration de lui fournir
éventuellement, sans contrainte, sans obligation, sans modalités, un rapport sur la D.B.O, Demande Biologique en Oxygène de l’eau usée.
– La Commission européenne reprend dans sa dernière Directive sur l’Eau cette unique donnée de D.B.O.
– La Commission Européenne estime que ”si le liquide n’est pas en Demande Biologique d’Oxygène”, ”il ne présente aucun risque de pollution ” du milieu dans lequel il est dispersé.
La D.B.O, une donnée douteuse et pernicieuse quand on sait que l’infrastructure d’une station d’épuration, comporte un bassin d’aération dont un dispositif brasse le contenu du bassin, pour introduire de l’oxygène de bas en haut.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la notion polluante de l’urine concentrée
produisant un fort taux d’ammoniaque, des lessiviels, des produits d’entretien ménagers, des déboucheurs chimiques, des teintures, peintures solvant, diluants, des produits chimiques industriels tel que ( les différents acides, le mercure, le plomb, etc) que les produits de désinfections, stérilisant, aseptisant, anti biotique, médicamenteux du para médicale et médicale ne sont pas en capacité de nuire à la bonne santé du milieu aquatique.
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