Success Story OMEI : Mme Moufida YAZIDI ambassadrice officielle en Tunisie.

• Bonjour Mme YAZIDI, est-ce que vous pourriez vous présenter et me décrire votre parcours ?

Un parcours riche en plusieurs disciplines et plusieurs phases professionnelles ainsi que syndicales et société civile :

J’ai une longue expérience professionnelle dans l’administration publique tunisienne, au Ministère du Tourisme, dans la gestion des projets, l’inspection hôtelière et touristique, l’ingénierie de la formation professionnelle et la direction d’un institut supérieur.

Activiste depuis que j’ai été étudiante dans la lutte syndicale, passant par plusieurs responsabilités régionales et nationales en tant que leader. Actuellement je suis secrétaire générale adjointe d’une organisation nationale syndicaliste (Union des Travailleurs Tunisiens).

En 2017, je suis Présidente et Fondatrice d’une organisation humanitaire de droit français répondant aux 17 objectifs de développement durable de l’ONU, Aujourd’hui cette organisation a 3 succursales à travers le monde (Tunisie, Yémen et Irlande) .

Dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19, je suis nommée coordinatrice régionale sur la région de Sousse par le Ministère des droits de l’homme Tunisien pour coordonner et travailler sur les actions de sensibilisation et de lutte pour sauver la population.

• Quels sont les faits marquants de votre carrière ?

Beaucoup de faits ont marqués ma carrière, je m’ en souviens d’une qui était exceptionnelle : j’étais directrice pédagogique d’un institut supérieur, les étudiants ont décidé de faire une grève, la veille . Le lendemain j’étais parmi les premiers à me présenter dans le rassemblement contre les décisions de mon Directeur Général ! c’était une première !

Quant aux missions, plusieurs missions m’ont marquées mais j’ en cite une à l’échelle internationale :  j’ai assuré la gestion de deux  projets de reconversion de deux hôtels en centres de formation hôtelière, financés par la Banque Mondiale dans sa partie immatérielle  et l’Agence Française de Développement dans sa partie matérielle. Deux projets gigantesques dont la coordination entre les différents intervenants dans ces deux projets ( intervenants partie matérielle : génie civil et ses composantes, partie immatérielle : ingénierie de formation, programmes et formateurs).

C’était une mission exceptionnelle qui a duré 4 ans, c’était très enrichissant.

• Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec l’institut du Yémen ?

Ma collaboration avec l’institut du Yémen a commencé avec la préparation et la mise en place des sessions de  formation des Yéménites, à Kuala Lumpur en Malaisie en Août 2018,  puis en Août 2019 à Amman en  Jordanie.

La dernière session de formation, que je considère exceptionnelle est une aventure que je suis vraiment fière d’avoir vécue. Elle s’est déroulée au mois d’octobre à Sanaa au Yémen.

Une session très réussie sur tous les plans.

En tant que Directrice des Etudes, nous travaillons, la Directrice de l’Institut (Mme Laila RAZAE)  et moi, sur des prochaines sessions dans l’Arabie Saoudite et le Yémen.

• Quelle image avez-vous de l’OMEI ? Sur le long terme comment pensez-vous que l’Ordre peut s’intégrer au niveau des structures décisionnelles et avoir un impact auprès des donneurs d’ordre ?

J’ai intégré l’OMEI parce que j’y crois et j’ai une confiance totale dans la vision et la prospection de son Président Jacques VIALAT.

La nouvelle organisation, avec la création des commissions tout autour de l’organe de décisions, ne peuvent qu’améliorer l’intervention et faciliter l’intégration l’ordre au niveau des structures décisionnelles

Quant aux donneurs d’ordre, les experts doivent bouger un peu et essayer de se faire connaitre auprès des donneurs d’ordre, l’ordre tout seul ne peu pas tout faire. La plateforme va aider les experts à communiquer et échanger entre eux et à se positionner à l’échelle mondiale. Personnellement je trouve que développer davantage cette plateforme est une exigence

• Quelle est votre définition d’un expert et que pensez-vous qu’il puisse apporter pour répondre aux nouveaux défis mondiaux ?

Un expert est une personne de valeurs qui a acquis une grande expérience dans son métier, elle détient un savoir et un savoir-faire, est capable de transmettre ses compétences, ses connaissances, son savoir et son savoir-faire aux autres.

En fait, à l’heure actuelle de la mondialisation, les échanges internationaux se multiplient, les frontières s’amenuisent et surtout avec la COVID-19, la communication est devenue plus facile et plus fluide avec les vidéo-conférences, les webinaires, les forums en ligne.

Donc l’expert doit profiter de ces nouvelles conditions pour multiplier ses interventions.

• Avez-vous pu suivre nos dernières actualités sur le site de l’Ordre et les réseaux sociaux ?

Certainement, je suis quotidiennement les actualités de l’Ordre étant donné que je suis la secrétaire élue.

Je partage toujours sur mes comptes, Facebook et LinkedIn toutes les actualités.

• En tant que nouvelle ambassadrice de l’OMEI en Tunisie, quelles actions souhaitez-vous mettre en place à l’avenir ?

Je compte développer des partenariats de l’OMEI avec des organes publics en Tunisie,( j’ai déjà effectué un partenariat de l’OMEI avec l’Agence Nationale de l’Emploi en Tunisie),  des associations de jeunes comme le dernier partenariat établit avec l’association des jeunes urbanistes tunisiens ainsi que des entreprises privées et publiques intéressées par l’Ordre.

Il y a beaucoup de diplômés tunisiens qui souhaitent se former pour se positionner à l’échelle internationale, et avoir des titres qui leurs permettent d’être mis en relation avec des donneurs d’ordre internationaux.